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Le "baiser du contact", adhésion spontanée à force globale nulle. Exemple pour une forme proche d'une sphère.
La traction sur les bords est équilibrée par la compression vers le centre. L'enfoncement est NON NUL à force nulle.
Si une charge augmente l'aire de contact avec adhésion, la pente de décharge augmente. Le rayon du poinçon plat équivalent augmente de même.
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Superposition de la solution de Boussinesq pour comprendre la linéarité à la décharge, quelle que soit la forme de l'indenteur.
Les modèles supposent un massif semi-infini et une élasticité linéaire isotrope.
La pente de la charge dépend de l'augmentation de l'aire de contact avec l'enfoncement.
Pour un poinçon plat, la pente à la charge ou décharge vaut 1 puisque l'aire de contact ne varie pas.
Pour un cône, un résultat analytique est donné par Sneddon. On peut facilement montrer que la pente vaut 2. En effet la déformée ainsi que la distribution des contraintes sous un indenteur cônique sont toujours les mêmes, i. e. quelle que soit l'échelle par homothétie. La force vaut donc la valeur de la contrainte moyenne sous le contact fois l'aire de contact. Comme la rayon du contact est proportionnel à l'enfoncement, l'aire est proportionnelle à son carré. Pour les cônes pointus, le frottement peut avoir une influence mais on montre que ce n'est pas le cas pour une sphère ni un poinçon plat.
Cliquez ici pour une illiustration de l'homothétie du champ de contrainte.